
L'Héritage
Goldman
(Volume 1)
& le chœur Gospel de Paris


Nouveau clip 'Pas toi' (avec Marina Kaye)
ALBUM
BIOGRAPHIE

Marina Kaye est une chanteuse française de 22 ans révélée il y a quelques années par son premier single « Homeless », alors n°1 des ventes en France. Avant cela, elle n'avait jamais imaginé devenir chanteuse. Enfant timide, se qualifiant elle-même de « différente », elle ignorait qu’elle savait chanter jusqu’à ce qu’une de ses amies ne le lui fasse remarquer. Après que cette dernière l’ait inscrite à « La France à incroyable talent », elle remporte l’émission en 2011 à l’âge de 13 ans. En 2012, elle signe avec TGIT Music pour préparer son premier album, Fearless, faisant partie des meilleures ventes en France et depuis certifié triple platine. Son tube, « Homeless » ainsi que sa chanson « Freeze You Out », écrite par SIA, ont été vus des millions de fois sur YouTube. Aujourd’hui, trois ans après la sortie de son second album, Explicit, Marina cumule +90 millions de vues sur sa chaîne YouTube et des millions de streams sur toutes les plateformes, et s'apprête à sortir son troisième album.
Sa voix - puissante et harmonieuse – se fera plus pop et théâtrale que dans ses précédents albums, un atout pour la parolière qu’elle est aussi. Son style musical peut passer d’une ballade au piano à des sons plus électro et RnB, mais l’élément clé de sa musique reste sa capacité à créer une ambiance particulière et intime à travers ses paroles. Ses chansons seront toujours « très personnelles », même lorsqu’elles se dévoilent à travers un ensemble de métaphores.
Album
L'Héritage Goldman,
Volume 1
& le Chœur Gospel de Paris
L'album événement enfin disponible !
Tracklisting
1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d'un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Margue & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilan Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)
Le projet
« Un hommage à la bande son de nos vies »
Le Chœur Gospel de Paris, quelques-unes des plus belles voix de la nouvelle génération (Marina Kaye, Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien...), Michael Jones et d'autres, revisitent les grandes chansons de Jean-Jacques Goldman.
L'Héritage Goldman (Volume 1) & le Chœur Gospel de Paris, un album réalisé et arrangé par Erick Benzi.

clip participatif
À vous de jouer !
Rejoignez l'aventure de l'Héritage GOLDMAN et prenez part au clip participatif de "JE TE DONNE" aux cotés de Marina Kaye, Michael Jones et tous les autres !
Attrapez vos plus beaux "micros" (brosse à cheveux, crayon, balai,...) et filmez-vous en train de chanter le morceau emblématique du répertoire de Jean-Jacques Goldman.
Envoyez-nous votre vidéo (avec ou sans son) ! Nous ferons ensuite un montage avec vos vidéos et celles des chanteurs présents sur l'album !
On a hâte de vous voir 🙂
Consignes :
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Filmez-vous devant un fond uni de préférence
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Vous pouvez écouter notre version de "Je te donne" ici pour pouvoir chanter en rythme : https://lnk.to/jetedonne-heritagegoldman
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Filmez-vous seul ou à plusieurs
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Filmez-vous en format vertical ou horizontal, c'est au choix et comme vous préférez
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Envoyez votre vidéo à l'adresse heritage.pias@gmail.com
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Voici les paroles, vous pouvez bien sûr chanter en inventant des mots pour la partie en anglais !
« I can give you a voice, bred with rythm and soul
From the heart of a Welsh boy who's lost his home
Put it in harmony let the words ring
Carry your thoughts in the songs we sing
Je te donne mes notes, je te donne mes mots
Quand ta voix les emporte à ton propre tempo
Une épaule fragile et solide à la fois
Ce que j'imagine et ce que je crois
Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chances
On sera jamais des standards
Des gens bien comme il faut
Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux
I can give you the force
Of my ancestral pride
The will to go on when I'm hurt deep inside
Whatever the feeling, whatever the way
It helps me go on from day to day
Oh, je te donne nos doutes et notre indicible espoir
Les questions que les routes ont laissé dans l'histoire
Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort
Et l'humour et l'amour sont nos trésors
Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chances
On sera jamais des standards
Des gens bien comme il faut
Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux
Je te donne, donne, donne, ce que je suis
I can give you my voice, bred with rhythm and soul
Je te donne mes notes, je te donne ma voix
The songs that I love and the stories I've told
Oh, ce que j'imagine et ce que je crois
I can make you feel good even when I'm down
Les raisons qui me portent et ce stupide espoir
My force is a platform that you can climb on
Une épaule fragile et forte à la fois
Je te donne
Ouh, je te donne
Tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons, mes défauts
Mes plus belles chances, mes différences »
Un peu d'inspiration ici : https://www.youtube.com/watch?v=7kT6AmEMASg
BIOGRAPHIE
'jE TE DONNE'
clip PARTICIPATIF

« Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent »…
Ainsi écrivait Jean-Jacques Goldman sur le livret de l’album studio « Non Homologué ». Une phrase qui déjà m’interrogeait à l’époque. Parce que je l’aimais depuis son premier album. Ses chansons étaient effectivement si belles, si différentes, qu’elles ne pouvaient être que l’œuvre, d’un artisan sincère, un artiste qui faisait exception dans le coup de bluff permanent des années 80. Aucun doute : l’homme et ses chansons ne faisaient qu’un, il ne pouvait en être autrement.
C’était une phrase écrite en forme de dédicace, blottie dans un album de diamant. Paradoxe jubilatoire. Dans une époque où l’artiste parvenait au sommet de l’Everest du succès, avec ses chansons populaires qui n’eurent pas l’air de plaire à celles et ceux qui décidaient du sens et du bon goût en matière de musique. Quarante plus tard, l’artiste est devenu une icône bien malgré lui. Influence et référence majeure de la pop française, tour à tour désigné idiotement comme « patron », ou héros indéboulonnable d’un phénomène sociologique à la française… Cette personnalité préférée des français, qui raconterait en creux, un pays qui croit aimer les cadors de l’infra ordinaire, adoubant ses morts, ses disparus ou ses absents.
En 2021, Jean-Jacques Goldman reste toujours loin de nous. Physiquement et artistiquement. Et ce depuis presque 20 ans. Une absence qui n’a pourtant pas tort. Qui veut même dire beaucoup. En premier lieu sur l’intégrité imparable de ses chansons. Puis finalement sur la vérité de ce parcours non homologué. Le monde n’est pas très raisonnable avec les hommes de droiture. Et dans le cas de Jean-Jacques Goldman, chaque jour qui passe, chaque anniversaire, chaque soubresaut de la planète voudrait le contraindre à reprendre le micro pour une chanson ou pour une déclaration définitive qui ressemblerait à son étrange statut de chanteur providentiel. Un jour ou l’autre, nous avons tous été pris en flagrant délit de vouloir le (re)faire parler ou chanter. C’est humain. Et comme nul n’y parvient, on finit par parler ou chanter à sa place. De biographies en documentaires, de concerts en albums tribute. Le faire revivre. A tout prix. Pour combler un je ne sais quoi.
En cette année de célébration (40 ans de succès et 70 ans au compteur), la question d’un éventuel retour semble s’estomper au profit d’un autre questionnement plus intéressant. Comment jauger l’héritage artistique ? Débarrassé de ce gênant concept de « génération », l’album que vous avez entre les oreilles possède ce grand mérite de restituer la vérité vraie. Les chansons de Goldman ont désormais dépassées leur géniteur. Elles existent dans une forme d’intemporalité mélancolique, introspective. Elles sont comme une œuvre de répertoire, avec lesquels amateurs et professionnels, chanteurs d’un grand soir de télévision ou de comédies musicales, prennent leur juste place. Celles d’interprètes ou de musiciens, contraint de facto à une forme de modestie, au service de ces partitions populaires mais éclairées. Là n’est pas la seule qualité de cet héritage qui illumine aussi le versant le plus intérieur de la psyché Goldman. En revenant finalement aux fondations de sa raison d’être artistique : le violon, la voix, le chant choral et le vivre ensemble. Oui, puisque de toute éternité, le meilleur héritage est l’instruction. Cet album est simplement et humblement instructif.
Didier Varrod